La boxe thai trouve son origine dans des pratiques martiales ancestrales, notamment dans ce qu’on appelle en Occident le muay boran (boxe traditionnelle) et du krabi krabong (pratique avec les armes) qui, tout comme la boxe thaïlandaise, nécessitent des aptitudes physiques telles que souplesse, réflexes, puissance et force, mais aussi des aptitudes mentales comme la volonté et le courage.
La boxe thaïlandaise est pratiquée dans le monde entier.
Le muay thaï est un descendant du muay boran. Dans ce dernier on trouve plusieurs styles (voir : Styles de Boxe Thai) issus du régionalisme et de certaines pratiques martiales traditionnelles (notamment pour quelques unes elles sont inspirées du comportement animal). Parmi les styles les plus connus, on trouve :
À propos du muay boran , il y a une expression qui énonce les principaux styles selon la formule : « Le poing puissant du Korat, l’esprit du Lopburi, la posture du Chaiya et la vitesse du Thasao » (thaï : หมัดหนักโคราช ฉลาดลพบุรี ท่าดีไชยา เร็วกว่าท่าเสา). Ces pratiques non compétitives de l'art thaïlandais sont regroupées (en Thaïlande) dans le vocable mae mai muay thaï.
La pratique de la boxe thaïlandaise est considérée comme sport national en Thaïlande. De nombreux petits clubs d'entraînement (appelés camps) parsèment le pays et accueillent les jeunes garçons à partir de sept ans. Les combats importants sont régulièrement retransmis tous les samedis et dimanches par les chaînes de télévision. Les deux stadiums les plus connus de Bangkok, où se déroulent les combats sont le Lumpinee et le Rajadamnoen. Ces endroits sont connus dans le monde entier et sont considérés comme la référence en Muay Thaï. Le Lumpinee est situé sur Rama IV Road, proche du Lumpinee park et le Rajadamnoen est situé sur Rajadamnoen Nok Road en face du quartier général de l'armée royale thaïlandaise. Chez les professionnels, le combat se déroule en 5 rounds de trois minutes. Il est précédé par une danse rituelle : le Ram Muay durant laquelle le Nak Muay (boxeur) porte le Mongkon (bande de tissu autour de la tête pour manifester le respect à son entraîneur et pour optimiser sa perception mentale), qui est composé de gestes codifiés exécutés par les deux adversaires individuellement et qui sont propres à chaque école ou style. Un petit orchestre composé d'un tambour, d'une cymbale et d'une flûte nasillarde, rythme les rounds. Les coups autorisés sont les suivants : coups de poing, de coude, de genou et de pied. Les corps-à-corps peuvent durer et sont l'occasion de coups de genou, ils peuvent se terminer par une projection de l'adversaire ou être interrompus par l'arbitre. L'usage des coups de coude est rare lors de la plupart des combats de boxe thaïlandaise hors Thaïlande ; cela pour ses raisons de dangerosité. Les coups de pied circulaires sont souvent délivré avec le tibia. Ces derniers les plus usités peuvent être considérés comme les « coups de base » du boxeur thaïlandais.
Les télévisions du monde entier retransmettent les grands combats de Muay Thaï en Thaïlande et au Japon particulièrement le spectaculaire tournoi du K-1 (kick-boxing japonais) avec ses 20 000 spectateurs et ses bourses de plus de 200 000 $. Cette forme déguisée de Muay Thaï a été influencée également par de nombreuses pratiques du Sud-est asiatique, notamment par la boxe birmane (lethwei) et la boxe cambodgienne (kun khmer) cousines du Muay Thaï.
Tout d'abord, sachez que le Muay Thai est une copie a but lucratif du KUN KHMER. La genèse, l'histoire ancienne et l'image du muay thai sont présentés d'une manière standardisée dans une abondante littérature en Thaïlande. Les données historiques les plus anciennes, qui attesteraient de pratiques de boxe avant le XIXe siècle, sont inspirées principalement par les chroniques royales, ayant subi plusieurs travaux de réécriture (notamment sous Rama Ier, suite à des destructions au XVIIIe). Il est donc difficile de confirmer l'historicité des légendes et de la genèse du muay thai[1]. De même, il ne faut pas ignorer la forte teneur idéologique, notamment nationaliste, qui préside en Thaïlande à la présentation des origines du muay thai (et du muay boran), son histoire ancienne, et son image contemporaine[2].
Selon la tradition, en 1411, à la mort du roi Sen Muang Ma, ses deux fils Ki et Fang voulurent s'emparer du pouvoir. Comme leurs armées respectives n'arrivaient pas à se départager sur un champ de bataille, ils décidèrent de régler leur conflit par un duel. Chaque camp choisit son meilleur boxeur. Finalement, l'homme de Fang fut battu, et Ki monta sur le trône. La technique de combat de son « boxeur » fit école…
La légende raconte qu'en 1767, en pleine guerre birmano-thaïlandaise, Naï Khanom Tom, soldat et boxeur fut prisonnier du camp adverse et opposé à dix champions birmans qu'il mit KO. Devenu héros national, les Thaïlandais lui rendent hommage chaque année à l'occasion de la "Nuit des boxeurs".
Au XVIe siècle, le Muay Thaï faisait partie de l'entraînement militaire. Il atteignit son plus haut degré de popularité au début du XVIIIe siècle, sous le règne de Pra Chao Sua, "le Roi Tigre". C'était le passe-temps favori de la population ; chaque village organisait des combats régulièrement. Le roi, qui était un boxeur de première force s'amusait à défier les champions locaux ! À l'époque les combattants protégeaient leurs poings en se bandant les mains avec du crin de cheval. Plus tard, le crin fut remplacé par des bandes de coton maintenues avec de la glu. On se servait de coquillages ou d'écorces d'arbres, comme coquille ! Parfois, avec l'accord des deux boxeurs, des morceaux de verre pouvaient être amalgamés dans la glu des bandages.
À cette époque, les combats se déroulaient sans catégories de poids ni de limite de temps.
Considérée comme dangereuse, voire mortelle, la boxe thaïlandaise fut interdite en 1921. Puis, vers 1930, elle réapparut en adoptant les règles de compétition et les techniques de poings de la boxe anglaise (gants, ring, etc.). Le développement du tourisme en Thaïlande la fit découvrir aux Occidentaux. Elle est là-bas un enjeu social considérable pour la jeunesse. Les combats se déroulent selon un rituel fascinant. Les boxeurs, avant de combattre, se mettent à genoux et prient. Et tout le match se déroule sur un fond musical joué « en direct » par une petite formation de musiciens thaïs.
Le Muay Thaï est une des plus anciennes des trois disciplines pieds-poings héritées des techniques asiatiques (avec la boxe birmane et la boxe laotienne). Elle s'est d'abord répandue en Hollande puis est venue très vite en France concurrencer le full-contact dans sa version «garantie d'origine» et dans sa version japonaise, le kick-boxing japonais.
Utilisant huit armes (Deux poings, deux pieds, deux genoux et deux coudes. Les coups de tête sont interdits), le Muay Thaï est surtout un sport très complet. Il suppose une très grande vigilance car le coup peut venir de partout. Les saisies permettent au boxeur thaï de temporiser. Quant aux projections, elles n'apportent pas de points, elles sont seulement le moyen de sortir d'un corps-à-corps (indépendamment de leur impact psychologique).
Avec la célèbre boxe birmane (bama lethwei), elle a la réputation d'être la plus violente des cinq disciplines pieds-poings - opinion qui n'est pas partagée par les pratiquants eux-mêmes, qui estiment que toute technique peut faire l’objet de contrôle. On lui reproche surtout de répandre l'idée que tous les coups sont permis. Roger Paschy, un des pionniers de ce sport en France en parle ainsi : « (...) La boxe thaïe (Muay Thaï) ne peut être un sport que les gens qualifient à tort et à travers de sport de voyou. Il nécessite beaucoup de volonté et d'assiduité. Mais, comme dans toute activité sportive, le professeur a un rôle fondamental dans la formation de l'élève. L'état d'esprit de l'enseignant aura une influence considérable sur le disciple ».
Sport national et véritable industrie, le Muay Thaï fait vivre environ 200 000 personnes, boxeurs, entraîneurs, commerçants, etc. Cette gigantesque affaire commerciale est gérée par deux organisations composées de promoteurs, qui organisent des combats tous les jours. Le Rajadamnoen, le stade le plus prestigieux et le plus typique est géré par l'armée, tandis que le Lumpinee, plus moderne situé dans les quartiers chics de Bangkok, est sous la tutelle du gouvernement. Le nombre de pratiquants est évalué à 100 000 et chaque semaine des centaines de combats ont lieu à travers le pays.
Les deux stades de Muay thaï les plus connus sont en Thaïlande ; le Lumpinee est situé sur
Rama IV Road, à côté du Lumpinee park, et le Rajadamnoen est situé sur Rajadamnoen Nok
Road, face au quartier général de l'armée royale[3].
En 1966, l'adepte de Kyokushinkai, Kenji Kurosaki, défia un boxeur thaïlandais et se fit battre lors du premier round par KO. À la suite de ce combat il séjourna en Thaïlande plusieurs mois, pour étudier le Muay Thaï. À son retour au Japon, il introduit le Muay Thaï sous le nom de kick-boxing. Des français combattent en kick-boxing (le savateur Christian Guillaume et le karatéka Albert Boutboul). En 1975, Patrick Brizon s'entraîne au Merijo-gym de Tokyo, club de Kenji Kurosaki, où il combat les meilleurs japonais. Ce dernier ouvre le premier club de kick boxing à Clermont-Ferrand. En 1980, Pud Pad Noy, reconnu comme l'un des dix meilleurs boxeurs thaïs de tous les temps, s'installe en France. Il y enseigne un Muay Thaï authentique.
BA = Boxe anglaise, FC = Full-contact, KB = Kick-boxing, BT = Boxe thaï, SBF = Savate Boxe Française, BB = Boxe birmane, BC = Boxe chinoise, BK = Boxe khmer.
L'organisation sportive de la boxe thaïe se subdivise en de nombreux sigles et fédérations, si bien que le règlement peut revêtir des formulations diverses. Les règles reproduites ici sont extraites de celui appliqué dans les stades thaïlandais.
Le ring, qui mesure entre 5 et 7 mètres de côté, doit être entouré de 3 rangés de cordes minimum. Le plancher sera doublé d'un matériau moelleux et élastique, de 4 cm d'épaisseur, et recouvert de toile.
Les boxeurs (nak-muays) se présenteront dans une tenue appropriée au combat, se composant d'un short et d'un suspensoir pour la coquille. Ils doivent combattre torse nu et pieds nus, mais sont autorisés à porter des chevillières. Ils peuvent nouer un ruban appelé « prajeet » autour d'un ou des deux bras. La coiffure sacrée appelé « mongkon » est permise durant les phases préliminaires et rituelles mais doit être retirée avant le début du combat.
Les jointures seront protégées par une bande élastique de trois mètres, fixée avec du ruban adhésif. Les gants peuvent aller de la taille 6 à la taille 16 onces.
Un médecin exécutera un contrôle physique général qui permettra au boxeur (ou a la boxeuse) de faire ses combats ou assauts (version light-contact).
Les opérations de pesée s'effectuent en présence de l'adversaire et de ses assistants, et se déroulent au moins 4 heures avant la rencontre.
Les matchs officiels comptent 5 reprises de 3 minutes avec 2 minutes de repos entre chaque round en Thaïlande (voire quelquefois, 1 minute 30 de repos en Europe). Mais en France cela dépend de la « classe » dans laquelle le pratiquant Nak-muay évolue. Les "classes" vont de « D » » à classe « A » pour les seniors (20 ans et plus).
Chaque combattant peut être accompagné de deux assistants voir trois suivant la classe (coach et soigneur).
Les points sont attribués selon des critères d’évaluation suivant :
La notation du juge (porte sur la différence entre les deux combattants – code de la boxe anglaise professionnelle)
Quand les boxeurs obtiennent le même nombre de points, la victoire revient à celui jugé le plus combatif. - Pénalité : L'arbitre est autorisé à retirer un point chaque fois que le combattant commet une faute grave ou faute mineure mais répétée.
La décision finale est du ressort d'un arbitre et de deux juges, qui remplissent leurs bulletins (cartons de jugement) respectifs à la fin de chaque reprise. La décision est donnée après le dernier round au regard des cartons de juge.
Rappel : un combattant qui commet une faute sans toute fois causer un handicap ou infliger une blessure à l'adversaire recevra un avertissement oral et sera pénalisé d’un point. Le combattant qui commet volontairement une irrégularité désavantageant ou blessant l'adversaire peut perdre le match pour faute ou être disqualifié par l'arbitre, sans préavis s'il réitère son attitude durant la rencontre. En cas de faute involontaire empêchant la poursuite du combat, l'arbitre arrête la rencontre ; il attribuera, donc, la victoire par K-O technique au boxeur ayant obtenu le score le plus élevé, ou bien déclarera le match nul en cas d'égalité des scores. Un athlète peut se plaindre d'avoir subi une irrégularité auprès de l'arbitre, qui prendra immédiatement une décision : s'il estime que la faute ne rentre pas dans le cadre de celles énumérées plus haut, le combat se poursuivra.
La victoire est proclamée :
La cloche ne sauve pas le boxeur hors-combat (du compte des secondes), sauf au dernier round. À la fin du compte des secondes, le boxeur en état de poursuivre le combat sera déclaré vainqueur.
Catégories officielles du Rajadamnoen: (Au Lumpini les catégories s'arrêtent aux Welters)
En Europe, les catégories sont différentes selon les fédérations et correspondent très souvent aux organismes internationaux de boxes pieds-poings (WKA, ISKA, WAKO et WFK notamment). Ainsi, il faut rajouter les catégories moins de 75 kg, moins de 81 kg, moins de 90 kg puis les plus de 90 kg (poids lourds).
L'art du Muay Thaï passe par la maîtrise de l'ensemble de techniques. Les techniques de frappe sont les suivantes :
Action qui consiste à porter un coup à l'aide du poing. Il en existe une dizaine de formes principales.
N° | Français | Anglais | Thaïlandais | Translitération | Illustration | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Direct (pistonné) |
Straight-punch (jab & cross) |
หมัดตรง | Mat-trong | ||
2 | Crochet | Hook | หมัดเหวี่ยงสั้น | Mat-wiyeng-san | ||
3 | Balancé | Swing | หมัดเหวี่ยงยาว | Mat-wiyeng-yao | ||
4 | Revers en rotation | Spinning back-fist | หมัดเหวี่ยงกลับ | Mat-wiyeng-klap | ||
5 | Remontant | Uppercut |
หมัดเสย (หมัดสอยดาว) |
Mat-soy | ||
6 | Sauté | Jump-punch | กระโดดชก | Kra-tot-chok | ||
7 | Descendant | Overhand | หมัดฮุก | Mat-kro |
N° | Français | Anglais | Thaïlandais | Translitération | Illustration | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Direct | Front-kick (flip) | เตะตรง | Tei-trong | ||
2 |
Direct (ligne basse) |
Front-kick (flip) | เตะตรง | Tip-paa-maak | ||
3-1 |
Circulaire (ligne haute) |
Roundhouse-kick (high-kick) |
เตะตัด | Tei-kan-kro | ||
3-2 |
Circulaire (ligne moyenne) |
Roundhouse-kick (medium-kick) |
เตะตัด | Tei-chiyang | ||
3-3 |
Circulaire (ligne basse) |
Roundhouse-kick (low-kick) |
เตะตัด | Tei-tat | ||
4 |
Semi-circulaire (ligne moyenne) |
Semi-circular (diagonal) |
เตะเฉียง | Tei-rid | ||
5 |
Circulaire enroulé sur le tibia |
Half-shin, Half knee-kick |
เตะครึ่งแ ข้งครึ่งเข่า |
Tei krueng-kheng krueng-kkao |
||
6 | Crocheté retourné |
Spinning hook-kick |
เตะกลับหลัง | Tei-klap-lang | ||
7 | Circulaire plongeant |
Down roundhouse-kick |
เตะกด | Tei-kod | ||
8 | En marteau | Hammer-kick | เตะเข่า | Tei-kro | ||
9 | Circulaire sauté | Jump-kick | กระโดดเตะ | Kra-tote-tei | ||
10 |
Circulaire en marche d’escalier |
Step-up-kick | เขยิบเตะ | Yiep-tei |
N° | Français | Anglais | Thaïlandais | Translitération | Illustration | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Direct (pistonné) | Front-kick (straight) | ถีบตรง | Tip-trong | ||
2 | Latéral (pistonné) | Side-kick | ถีบข้าง | Tip-kang | ||
3 | Arrière (pistonné) | Back-kick | ถีบกลับหลัง | Tip-klap-lang | ||
4 | Retombant crocheté | Axe-heel-kick | ถีบตบ | Tip-kot | ||
5 | Direct sauté | Jumping font-kick | กระโดดถีบ | Kra-tot-tip |
Action qui consiste à porter un coup à l'aide du genou. Il en existe une dizaine de formes principales. Leur intervention est majeure dans le contexte d'un corps-à-corps.
N° | Français | Anglais | Thaïlandais | Translitération | Illustration | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | Direct |
Straight-knee -strike |
เข่าตรง | Khao-trong | ||
2 | Semi-circulaire |
Diagonal-knee -strike |
เข่าเฉียง | Khao-chiyang | ||
3 | Circulaire plongeant |
Curving-knee -strike |
เข่าโค้ง | Khao-kong | ||
4 |
Circulaire (horizontal) |
Horizontal-knee -strike |
เข่าตัด | Khao-tat | ||
5 | Claque (latérale) | Knee-slap | เข่าตบ | Khao-thop | ||
6 | Direct (pénétrant) | Knee-bomb | เข่ายาว | Khao-youn | ||
7 | Sauté (direct) |
Flying-knee -stike |
เข่าลอย | Khao-loy | ||
8 | Escalier (direct) |
Step-up-knee -stike |
เข่าเหยียบ | Yiep-khao |
Action qui consiste à porter un coup à l'aide du coude. Il en existe une dizaine de formes principales : direct, sauté, retourné, circulaire, plongeant, remontant, etc.
N° | Français | Anglais | Thaïlandais | Translitération | Illustration | |
---|---|---|---|---|---|---|
1 |
Semi-circulaire descendant |
Elbow-slash | ศอกตี | Sok-fim et Sok--tei | ||
2 | Circulaire | Horizontal-elbow | ศอกตัด | Tii-sok | ||
3 | Remontant | Uppercut-elbow | ศอกงัด | Sok-ngat | ||
4 | Direct |
Forward-elbow -thrust |
ศอกพุ่ง | Sok-poung | ||
5 | Revers |
Reverse-horizontal -elbow |
ศอกเหวี่ยงกลับ |
Sok-klap et Sok-kratoung |
||
6 | Retourné | Spinning-elbow | ศอกกลับ | Sok-klap-lang | ||
7 | Descendant | Elbow-chop | ศอกสับ | Sok-sap | ||
8 | Double |
Double-elbow -chop |
ศอกกลับคู่ | Sop-sak-koo | ||
9 | Sauté |
Mid-air-elbow -strike |
กระโดดศอก | Kra-tot-sok |
Lutte de très près, qui consiste à être directement en prise avec l'adversaire. On peut employer le corps-à-corps pour soit se reposer un peu en collant l'autre boxeur, ou soit au contraire le fatiguer en effectuant des coups de genou dans les flancs et les cuisses.
Mouvement du corps pour éviter adroitement un coup.
Exemple : pour éviter un coup de pied bas (low-kick) ou un middle-kick, retirez le pied puis attaquez en basculant la hanche et la jambe vers l'extérieur ; ensuite ré-enchaîner sur un middle-kick ou coup de pied bas (low-kick).
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